Anthropocène
Comment peut-il en être ainsi
Souffrir sans le moindre cri
Et pouvoir encore encaisser
Des agressions démesurées
Qu’a t’il pu se passer
Dans un temps si resserré
Pour que l’on ait oublié
Le bon air que l’on respirait
Bêtises de tes enfants
Vilains garnements
Ayant voulu dominer
Ton immense majesté
150 ans ont suffi
Pour mettre au tapis
Une si belle harmonie
Garant de toute vie
Se croyant émancipés
Bande de petits effrontés
Se sont mis à piétiner
Ton exceptionnelle biodiversité
Et se trouvent désormais
Penauds et pleins de regrets
D’avoir jeté en pâture
Notre bonne vieille Mère Nature